Usine et mondialisation

Accélération de la mondialisation

La période DIM est synonyme de mondialisation, pour autant celle-ci a commencé bien avant. C’est davantage l’accélération des flux de marchandises que le périmètre d’action qui va s’étendre.

Au début du siècle les machines viennent déjà d’autres pays tout comme la laine qui est massivement importée. Le siège social de Teisserenc-Harlachol est établi à Paris et la fabrication est majoritairement tournée vers le marché intérieur. Toutes les étapes de fabrication du textile sont effectuées à Lodève. Teisserenc Harlachol possède quelques fabriques à Bédarieux et Ceyras.

A partir des années 1980, l’usine est dédiée à la texturation, elle travaille à façon : reçoit du fil et expédie du fil texturé. Elle appartient à un groupe et fonctionne avec d’autres unités.

Les machines viennent d’Allemagne, du Japon, d’Italie, d’Espagne, de Suisse ou encore d’Angleterre. Le fil synthétique provient de filatures installées aux quatre coins du monde : États Unis, Italie, Allemagne et Chine. Pour le coton, l’usine s’approvisionne aux États Unis, au Maroc, en Égypte et en Turquie notamment.

Auteur : Flore Viglieno
Illustration : Clara Baquedano
Création sonore : Valentin Pointillart
Enregistrement audio : Extrait de témoignages de l’ancien directeur et du responsable technique Dimtex (années 1980 à 2000) | Collecte Usine Pop 2021
Classement des témoignages oraux : Marie-Ange Lasmènes et Thomas Maillard